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Il était une fois des arbres…

 

TRAVAIL ARTISTIQUE POUR L’EXPRESSION DE CHACUN : IL ÉTAIT UNE FOIS DES ARBRES…

 

Je propose la liberté d’expression de chacun. Deux thématiques me tiennent à cœur   « Les femmes, la maternité, le cancer. »  ;   L’enfance, l’adolescence,  le harcèlement scolaire. »

 

L’Arbre rose – Dr Michel LALLEMENT -Annick CHAILLOUX

Dr Michel LALLEMENT. Ancien chirurgien des Centres de Lutte Contre le Cancer. 

Annick CHAILLOUX. Art-thérapeute

 

Travail en partenariat avec l’association « Parle, je t’écoute »

Liberté d’expression, liberté de penser librement… certes cela ne va pas de soi si je me réfère à la surdétermination de pensée consciente et inconsciente de l’homme, à la surdétermination du vécu et du fonctionnement de chacun. L’activité artistique nous permet d’aller à la rencontre de notre propre langage  pour renouer avec notre potentiel  de créativité. La créativité nous est innée, c’est en passant par la déconstruction du langage que nous retrouvons notre essence . Le mot art nous vient du latin « ars » qui signifie savoir y faire avec » ce qui revient  à savoir bricoler avec la vie. Si l’on désire reprendre notre parole en main, devenir un parmi les autres il nous faut nous libérer de l’automatisme de répétition compulsive inconsciente.

Tenter de dire l’indicible, de nommer l’innommable pour aller vers un mieux être certes, mais il y aura  toujours un impossible à dire, un impossible à être, c’est notre condition d’humain. Il y a toujours un reste… Oser faire un pas de côté, oser… oui il me semble que c’est ça osons oser et partons à la découverte de notre richesse intérieure…L’inattendu nous réserve bien des surprises…

Didier Anzieu dans « Le moi peau » à propos de l’enveloppe psychique nous dit  » Cette enveloppe est à la fois un espace de protection mais aussi de communication. Il peut s’y produire des traumatismes, des déchirures qu’il faudra tenter de raccommoder. »…

… Alors on tricote pour aller à notre propre rencontre, on se tisse une seconde peau, on se brode un espace de rêverie dans lequel on va coudre, découdre, recoudre, faufiler, rapiécer, raccommoder, repriser, donner des coups de ciseaux, faire du bruit, bâtir, aiguiller, faire silence…

C’est Pénélope en mal d’Ulysse qui humblement répète inlassablement le même geste… C’est Ernest, le petit fils de Sigmund Freud qui avec sa bobine se prête au jeu du Fort Da…

Carl Gustav Jung nous dit  » Nul ne peut avoir de lien avec son prochain s’il ne l’a pas d’abord avec lui-même. »

Notre lien à l’autre se fait en miroir. Il y a l’image dans le miroir qui donne consistance au moi, il y a le point de vue de l’Autre qui atteste de cette vision, il y a enfin le regard comme objet. ( cf stade du miroir Jacques Lacan)

Parfois c’est le point de capiton qui fait défaut et il y a forclusion…

Lorsque l’on tricote pour l’autre, on tricote pour soi, on lui apporte de la chaleur, on prend soin de lui, on est attentif à ses désirs, on est en lien avec lui, on désire le protéger des aléas de l’existence…

Dans puissance de la douceur, Anne Dufourmantelle nous dit « Pour approcher, voir guérir un trauma, il faut pouvoir aller jusque là où le corps a été atteint. Il faut coudre une deuxième peau sur la brûlure de l’événement, fabriquer une enveloppe protectrice sans quoi aucune délivrance n’est possible et le trauma fera hantise dans la vie de l’individu. La douceur est une des conditions de cette reconstruction. »

 

Emmanuel Maire, Annick Chailloux

L’arbre bleu, exposition C.U.C.D.B     Dijon, Février 2025

L’arbre bleu, exposition C.U.C.D.B       Dijon,  Février 2025

 

Appel à projet : vos mots sur nos maux

« Je suis un membre de l’association Parle, je t’écoute et je travaille actuellement sur un projet de livre collaboratif autour du harcèlement scolaire. Un fléau dont j’ai moi-même été victime et dont je souffre encore des conséquences à l’âge adulte. 

Le but de ce livre est de regrouper des textes ou autres créations ayant trait aux thèmes du harcèlement scolaire et de ses conséquences (troubles mentaux de l’adolescent et de l’adulte, suicide…). L’idée est de regrouper essentiellement des expressions artistiques, que ce soit des poèmes, des textes en prose, des illustrations, des témoignages, des photographies, etc. 

D’une manière générale, l’expression de la différence et de sujets encore trop tabous pour qu’ils ne soient plus stigmatisés. »

Guy Lecoq, membre de l’association  Parle, je t’écoute

Contacter Guy : guy@emailasso.net

 

Le harcèlement scolaire engendre une faible estime de soi, un sentiment d’infériorité, de l’anxiété, un faible intérêt pour la scolarité, une conduite de fuite. Le langage est important. S’exprimer, faire ressortir de soi pour que cela ne s’imprime plus.

Exposition l’arbre à parole  cinéma l’espace de Douvaine novembre 2024

« L’arbre à palabres » nous accompagne lors d’interventions (Association Parle, je t’écoute)  en milieux scolaires.

Atelier d’écriture auprès d’étudiants. Lutte contre le harcèlement scolaire 03/2025

L’arbre à palabres, Eglise Saint Philibert     Dijon,  Mai 2023

Sur « L’arbre à palabres » chacun est invité à venir faire un pas de côté en déposant un mot, un brin de vie, un fragment d’existence, un désir inavoué ou la perte d’un désir…un silence intérieur, un recueillement.

Je remercie Alain Vasseur,  directeur du festival Itinéraires Singuliers,   pour avoir  eu la gentillesse d’exposer mon travail   dans le cadre du festival « Itinéraires Singuliers » à l’église Saint Philibert de Dijon au printemps 2023. J’adresse également mes chaleureux remerciements à Didier Gasnier ainsi qu’à tous les participants, sans vous mon travail n’aurait pas vu le jour.

Je publie ci-dessous les photos de « l’arbre à palabres »  exposé à l’Église Saint Philibert ainsi que  les  photos de la libération des mots de « l’arbre à palabres »  à l’hostellerie de l’hôpital de la Chartreuse.

Cliquez sur les miniatures pour voir les détails de l’Arbre à Palabres :

L’Arbre à Palabre – 2023 Les mots ont ensuite été libérés et mis en poésie le 18 juin à l’hostellerie du parc de la Chartreuse.

Les mots déposés sur « l’arbre à palabres » ont été libérés puis mis en scène le dernier jour du festival à l’hostellerie de l’hôpital de la Chartreuse. Merci à Alain, Laurence, Christine, Didier, Geneviève, Chantal, Camille, Sacha, Charline pour ce magnifique partage de jeu.  Merci au public.

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